Rennes, porte fortifiée, photographie : Christine Le Moigne-Simonis 17 Ils étaient cent. Cent jeunes gens égarés dans une guerre beaucoup trop grande pour eux. Ils ne venaient pas tous de la montagne mais, de quel endroit qu’ils vinssent de la presqu’île...
Qu’est-ce qu’une œuvre poétique sinon la mise en mots d’un éternel ressassement ? Ma vieille tante de Schœlcher, ma marraine, ma maman puis des quatre sœurs elle reste la dernière, me disait l’autre jour au téléphone : « Je m’étonnais que mon neveu ne...
Bretagne, Côte d'Armor, lignes de toits au bord de l'Aulne, photographie : Christine Le Moigne-Simonis Lorsque l’aube languit du flamboiement où je suis né à l’instant même où la fenêtre pénètre dans mon cœur j’aime le pas des hommes dans l’ombre des...
Bretagne, les digitales, photographie : Christine Le Moigne-Simonis les paupières s’éteignent au passage du vent tandis que le ruisseau voudrait rivaliser avec l’orgueil des marées Fatigue accablante fatigue qui s’appuie sur le toit où la mousse s’attise...
Génova, Italie, lecture publique (2005) J’associe à ma voix la violence des jours pulsion des ferrements dans la folie des entretoises océan mémoriel où le ventre se noue à l'aplomb des épaves José Le Moigne Plourarc'h 31 mai 12011
Carhaix, Finistère, petite bretonne métissée, photographie : Christine Le Moigne-Simonis Seul comptable de mes mots je dis que ce vent chaud est semblable au vent chaud qui déchirait ma gorge sur la savane sèche où se défiaient du bec les coqs de combat...
José Le Moigne : "j'ai fait l'effort de m'approprier mes deux cultures d'origines" Mardi, 24 Mai 2011 20:51 Direct Monde Poète, chanteur-compositeur, dessinateur et romancier, José Le Moigne est né en 1944 à Fort-de-France d'une mère martiniquaise et...
Ex-voto, Camaret, Finistère, photographie : Christine Le Moigne-Simonis Visages qui ne se ferment pas mais qui s’obstinent à se vouloir prisonniers à jamais des mâchoires d’un squale le temps n’a d’importance que pour les masques où le désir d’îles s’englue...
Mi chalé en peyi-la, photographie Christine Le Moigne-Simonis Si jamais tu sentais sa silhouette de matrone à l'affût dans la chaleur de la nuit ne plonge pas tes yeux dans les yeux de la mort mais tiens-toi en plutôt à la frange d'écume que laisse la...